Je n'avais pas pu aller à l'arelate début septembre en me disant que je pourrais me recuperer sur
"le forum du monde antique"
à Nimes
à la fin du mois. Mais la rentrée était passée par là et je l'avais oublié. C'est en recherchant au petit matin une activité pour
ma journée que je suis tombé dessus par hasard. Temps clair, température clémente, l'occasion de visiter les arènes de Nimes dans le cadre
d'un spectacle (surtout que la visite est relativement chère!): qu'est ce qu'on attend pour y aller.?
Allez, en route, mauvaise troupe!
Notre arrivée à Nimes c'est fait sans encombre: malgrè les 3 manifestations culturelles proposées ce week-end, la ville était très calme,
la faute surement au beau temps qui aura fait préférer la plage à tout autre forme d'activité. Nous avons donc pu nous garer aux pieds des arènes.
La tenue typique du légionnaire est la tunique: les boucliers protègent très bien l'ensemble du corps. Les armes principales sont le
glaive et le pilum (et non javelot car, il ne se lance pas mais, est utilisé en pilon). A noter que la forme particulière du bouclier (en
cintre) fait que celui ci bascule naturellement vers le buste du légionnaire. Il est donc très maniable et devient le cas échéant une arme
d'attaque. Les autres tenues des légionnaire sont l'armature de cuir qui protège les parties du corps lors des constructions (car c'est un
rôle de la légions de fortifier, batir des routes...)ou pour l'apparat des militaires aisés il existe aussi des cotes de mailles.
Billets en poche et munis de nos audiophones, nous sommes allés directement à la première animation qui commençait. Il s'agissait d'une
démonstration de manoeuvres militaires. La légion mise en scène, composée de 9 legionnaires (3 sur 3 au lieu des 3 de front pour 8 de
profondeur), obéissait aux ordres d'un centurion pendant qu'un
speaker nous donnait des explications. Ces explications concernaient tant les tenus des légionnaires et leur armement (et la façon dont
les légionnaires s'en servaient) tout autant que le but des formations de groupe, en rangs serrés ou encore la célèbre "tortue".
J'ai donc bien noté que Uderzo n'est pas un historien!
Nous avons ensuite été invité à venir sur la piste ou une boutique et des ateliers montraient différents aspects du monde romain: c'est là
que nous avons pu nous déguiser en légionnaire. Un grand moment de rire!
Après une courte visite des arènes, la seconde animation commençait. Cette fois la démonstration concernait les jeux du cirque.
Là, une explication a précédé le spectacle.
Bien des idées reçut ont volées en éclats. D'abord les combats de gladiateurs étaient
réglementés et arbitrés, comme n'importe quel sport de combat et engendraient moins de mort que ce que l'on croit: 3% environ.
Ce sont les chasses ou les reconstitutions de batailles qui étaient sanguinaires. Dans le cas des batailles, des condamnés à mort 'jouaient'
les vaincus, armés d'armes en bois, tandis que les légionnaires jouaient les vainqueurs, armés de leurs vraies armes!
Après cette demonstration, nous avons compris que nos audioguide ne nous serviraient pas. Nous les avons donc rendus, puis après
une courte pause, nous avons terminé la visite des Arènes.
Enfin il a été temps de rentrer. Une journée instructive et amusante se terminait pour nous, avant qu'une semaine comme d'autres ne commencent.
La gladiature a duré environ 8 siècles. Elle était très encadrée (les arbitres arrêtent si nécessaire le combat ) et au vue du nombre réel
de morts au combat, on peut affirmer que les combattants eux mêmes ne voulaient pas s'entretuer. D'ailleurs, ils combattaient par niveaux:
les débutants avec les débutants (provocatorvoir photo: armement identique ,à celui de la légion), puis les expérimenté entre
eux et suivant leurs niveaux.
Les gladiateurs étaient des majoritairement hommes libres et parfois, au début au moins, des esclaves.
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